lundi 4 juin 2012

Le chocolat noir, allié de notre santé !

Longtemps mis sur le banc des accusés par les nutritionnistes, le chocolat noir retrouve ses lettres de noblesse grâce à de récentes études qui en vantent les vertus.
Le chocolat est un aliment particulièrement énergétique qui contient beaucoup de glucides et de lipides. Idéal pour pallier un petit coup de pompe, il présente néanmoins l'inconvénient d'être riche en calories : 500 kcal pour 100 g (550 kcal dans le chocolat au lait). Pour rappel, les besoins moyens d'une femme sont de l'ordre de 1 800 à 2 000 kcal/jour. 100 grammes de chocolat noir absorbés apportent donc à eux seuls un quart de nos besoins quotidiens.
La fève de cacao est une mine de nutriments essentiels : potassium, magnésium (à l'action anxiolytique), calcium, phosphore. Anti-fatigue et dynamisant, le chocolat noir apporte aussi du fer, indispensable aux femmes. Il contient en outre des vitamines A, B, B2, PP et E, qui agit contre le vieillissement. Seul problème : il faut en manger une plaquette entière pour couvrir un tiers des besoins quotidiens recommandés en vitamine E.
Si la vitamine E contenue dans le chocolat noir est bénéfique sur le vieillissement, c'est surtout la centaine de substances chimiques anti-oxydantes (polyphénols, tanins, flavonoïdes...) découvertes dans les fèves de cacao qui sont à l'origine de ses qualités. Ces substances posséderaient de multiples vertus : stimulant cardiaque, décontractant musculaire, lutte contre les dépôts de mauvais cholestérol sur les parois des artères, etc. Particulièrement nourrissant, le chocolat noir stimule l'activité intellectuelle et serait aussi un euphorisant.
A noter enfin que ces effets bénéfiques le sont beaucoup moins dans des produits comme le chocolat au lait ou dans les barres chocolatées, qui possèdent moins de cacao, et davantage de sucre. Alors pour allier plaisir et ligne, tenez-vous-en à un carré.
Une étude menée récemment par des scientifiques australiens, et publiée dans le British Medical Journal, révèle qu’une consommation quotidienne de chocolat à forte concentration de cacao aiderait à prévenir le risque de développer un infarctus.
 On savait déjà que le chocolat est riche en polyphénols, de puissants anti-oxydants naturels. Et il est acquis que cet aliment délicieux peut, dans le cadre d’une consommation modérée et régulière, combattre le stress et, associée à une bonne hygiène de vie, aider à garder la ligne. Mais voilà qu’une équipe de chercheurs de la Monash University de Melbourne, en Australie, suggère qu’une consommation quotidienne, sur une période de 10 ans, de 100 grammes de chocolat renfermant au moins 70% de cacao permettrait d’éviter 70 accidents cardiaques mortels et 15 non mortels au sein d’une population de 10 000 personnes.
 Les scientifiques, qui ont mené leur étude grâce au concours de 2 013 Australiens, ont dressé leur conclusion après avoir procédé par modélisation épidémiologique. Et les auteurs des travaux ont comparé leurs données à celles fournies par une pléiade d’études antérieures réalisées, elles aussi, sur les bienfaits que pouvaient apporter le chocolat en matière de santé. Ella Zomer, responsable de l’étude, est catégorique : « Nos conclusions indiquent que le chocolat noir pourrait apporter une alternative ou un complément aux thérapies médicamenteuses chez les personnes présentant un risque élevé de maladie cardiovasculaire ».

Dans son "traité des aliments" en 1702, Louis Lemery précise à propos du chocolat : 
"Ses propriétés stimulantes sont propres à exciter les ardeurs de Vénus."
On ne saurait être plus clair.
Et parmi les mets réputés propices aux joutes amoureuses, qui connurent surtout au XVIIIe siècle une grande vogue, le chocolat figure en bonne place.
Il est de tradition de tenir divers mets pour excitants : gibier, ris de veau, moelle, cervelles, huîtres, homard, écrevisses, caviar, truffes et épices chaudes (cannelle, poivre, piment, muscade, gingembre, clou de girofle), sans oublier l'ambre et le musc, aujourd'hui disparus de la table.
Il s'agit pour la plupart de mets de luxe que l'on prend plaisir à déguster en galante compagnie, plutôt que possédant des vertus secrètes. Néanmoins, la légende sur les vertus aphrodisiaques du chocolat, voyagea bien dans l'histoire.
 
Dès la période aztèque, le cacao a la réputation d’être un excitant sexuel. Il faut dire que la boisson préparée était très épicée avec du piment, du poivre, des clous de girofle.
On raconte au XVIIe siècle que les indigènes indiens s'enduisent les zones érogènes d'une bouillie de cacao pour que leurs baisers soient encore plus doux.
 En 1624, un théologien fait paraître un écrit condamnant la consommation du chocolat dans les couvents, ce breuvage échauffant les esprits et les passions.
 La grande période des courtisanes, du XVIIème au XVIIIème siècle, est propice à une forte consommation de chocolat. Dans son Traité des aliments en 1702, Louis Lemery précise au sujet du chocolat : "Ses propriétés stimulantes sont propres à exciter les ardeurs de Vénus."
Madame du Barry ne manquait pas, dit on, de servir une bonne tasse de chocolat mousseux à ses amants.
Des gravures du XVIIe siècle ou estampes allemandes du XVIIIe, montrent souvent des scènes où on peut voir des couples dégustant du chocolat chaud.
 Les dames de Marseille se souvinrent longtemps du bal sulfureux qu'organisa le marquis de Sade, qui eu la brillante idée de distribuer à foison des pastilles de chocolat fourrées à la cantharidine, un puissant alcaloïde congestionnant.
 Madame de Pompadour, si on en croit les écrits de Mme de Hausset absorbait régulièrement des décilitres de chocolat ambré pour s'échauffer le sang, d'autant que Louis XV lui reprochait régulièrement d'être "froide".
Aujourd'hui le terme d'aphrodisiaque n'est plus de mise, on parle plus volontiers, d'aliment tonique, de plaisir, de douceur, de volupté.. qui sont également des qualificatifs propres à l'amour....
Alors le chocolat, complice de l'amour ? certainement...

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